DÉDALE #2
SAMEDI 11 FÉVRIER 2023
20H — 00H

Château Pallettes
17 rue Élie Gintrac à Bordeaux

Ouverture des portes 19h
5€ / Adhérent.e.s Monoquini 3€ / No CB
Liquides et solides à consommer sur place

Event FB

CONCERTS

Frise lumière (musique pour basse)

Frise Lumière est un projet intimiste de Ludovic Gerst, épurant l’instrumentation uniquement à la basse. Un son prenant racine à la fois dans la musique expérimentale et minimaliste. Tout part d’une matière brute, d’un mot, d’une sonorité, d’une note… comme un chant aphone essayant de prendre vie, de s’expulser hors de ce corps, hors de cette bouche, hors de cette basse, frappée, tapée, détournée, épurée à elle-même. Cet instrument pouvant être à la fois mélodique et rythmique devient un élément percussif.
https://friselumiere.bandcamp.com/

RG Rough(expé/sound collage)

RG Rough laisse une large part à l'improvisation autour d'éléments qui peuvent être présents dans ses disques, et propose un set en évolution permanente, à l'aide d'un dispositif assez minimal (octatrack, looper et table de mixage).
https://rgrough.bandcamp.com/album/70

Tony Geranno (chanson brute)

Tony Geranno est la virée en solitaire de Tony, membre de plusieurs groupes punk, pop, folk ou expérimental (Épais, (Rires), Bizmiz, Moloch/Monolyth, Sin Sol, Les Conservatoires... ). Une boite à rythme, un synthé, des pédales, mis en branle autour de la voix et de ses véhicules: les textes, hurlés, chantés, bavés, chialés. Un joyeux kaléidoscope pour faire danser la trahison, la mort, la ville, le temps, etc...
https://www.youtube.com/watch?v=wF-JXbP7LCM


FILMS

Pat O'Neill
projections 16mm par Monoquini

— Pat O'Neill, né en 1929 à Los Angeles, est une personnalité singulière de l’art de la Côte Ouest. Il construit ses propres outils et s'adonne à des créations expérimentales dans tous les domaines : sculpture, photo, cinéma.
Il voulut tout d'abord être dessinateur industriel, ambition qu'il abandonna après avoir découvert notamment le pop art, John Cage et Robert Rauschenberg, le cinéma expérimental des années 20 et les films de de Luis Buñuel. Entre 1965 et 1970, il réalisa de grandes sculptures circulaires en fibre de verre. Puis les images envahirent son existence et le cinéma devint central dans son travail de recherche.
Utilisant d’abord les propriétés offertes par les traitements optiques sur support argentique, il a adopté en pionnier le numérique au début des années 2000, poursuivant jusqu’à aujourd’hui son travail kaléidoscopique sur la psyché californienne.
On peut être tenté de rapprocher sa production d’un autre grand artiste californien, John Baldessari, avec qui il partage le goût du collage et une certaine ironie pop.

Quatre de ses films ponctueront la soirée :


Intro

7362
(USA / 1967 / 10 min.)
La rencontre d’une femme nue et d’une pompe à essence qui se fondent au sein de l’émulsion argentique en abstractions sensuelles et éclatantes. Une version animée de "La mariée mise à nue par ses célibataire, même" de Marcel Duchamp, version psychédélique en quelque sorte. Ce film initie pour Pat O’Neill une série où la synthèse des images par différents procédés optiques offre une étude de la conscience américaine où fusionnent observations documentaires, représentations anecdotiques et formes abstraites.

Entracte 1

Runs Good
(USA / 1970 / 15 min.)
Premier prix du festival d'Ann Arbor, 1970
Un voyage dans les méandres de la mémoire de l’Amérique des années 40 et 50, en un cocktail visuel halluciné.

Entracte 2

Easyout
(USA / 1971 / 9 min.)
« Le terme « easyout » renvoie à un type de verrou trouvable dans n’importe quelle quincaillerie ou encore à un outil servant à extraire les clous : cette double fonction semble étrangement identique à celle du film. » (d’après Pat O’Neill, catalogue Canyon Cinema)

Final

Sidewinder's Delta
(USA / 1976 / 20 min.)
L'espace cinématographique offre un cadre dans lequel un monde peut être contenu, un monde qui partage quelques-unes de nos lois naturelles, mais qui en diffère de manière significative. Une brume tourbillonnante va et vient, une main se transforme en montagne, un morceau de papier dans le désert chevauche le vent et passe d’une couleur à l’autre, une maison transparente qui laisse voir le paysage… L’imaginaire californien de Pat O’Neill alterne ici de façon exemplaire références pop et rêveries surréalistes.

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Organisation : Dédale
Dédale est une asso naissante qui a pour but d'être une chambre d'écho au champ immense des musiques expérimentales. Elle cherche aussi à tisser des liens entre les différentes pratiques artistiques en essayant de briser les barrières qui les isole.

En partenariat avec Château Pallettes et Monoquini.
Les films de Pat O’Neill sont distribués par Cinédoc / Paris Film Coop
http://cinedoc.org/