Une séance proposée par l'association Monoquini
dans le cadre du Mois du Film Documentaire
en partenariat avec la Bibliothèque de Bordeaux
MERCREDI 26 NOVEMBRE À 18H30
Bibliothèque Mériadeck
Auditorium Jean-Jacques Bel
85, Cours du Maréchal Juin, Bordeaux
Entrée libre et gratuite
UNE HISTOIRE POUR LES MODLINS
Un film de Sergio Oksman
(Espagne, 2012, HD, couleur, vostf , 26 min.)
Un soir d'été 2003 à Madrid, le photographe Paco Gomez tomba sur un amoncellement de cartons, remplis de vieux vêtements, de livres, de papiers divers, jetés sur le trottoir. En collectant des photos et des lettres parmi ces rebuts, il sauva alors de l'oubli des fragments de la fascinante histoire de la famille Modlin. Il s'engagea dès lors à reconstituer le parcours de cette famille américaine exilée, et à redonner chair à la vision sur l'art et la vie qui les animait, jusqu'à la folie.
Si vous revoyez Rosemary's Baby de Roman Polanski, vous apercevrez furtivement lors de la cérémonie finale des voisins satanistes de Mia Farrow la silhouette d'un grand type souriant. Il se nomme Elmer Modlin. Non crédité au générique, cet homme a tenté une carrière à Hollywood, sans aucun succès. Avec sa femme Margaret, artiste peintre, et leur fils Nelson, ils partirent s'installer loin des studios Californiens, à Madrid. Sombrant dans un délire mystique mis en scène par les toiles apocalyptiques de Madame Modlin, ils vécurent reclus pendant trente ans dans le même appartement aux volets clos, transformé en musée.
Partant des archives collectées par Paco Gomez, le réalisateur Sergio Oksman propose de reconstituer l'histoire de l'étrange famille.
Suivi de
Must read after my death
Un film réalisé par Morgan Dews
(États-unis / Espagne, 2007, vostf, 1h13)
Qu’est-ce qu’une famille ? Question abyssale. Qu’est-ce qu’une famille d’américains de classe moyenne dans les années cinquante ? Admettons qu’une telle famille, profitant de l’aubaine des technologies de mémorisation à disposition, film super 8, appareil d’enregistrement audio, décide de mener l’enquête. Sur elle-même.
Résultat ? Des heures de bande-son d’un côté ; des heures de pellicules colorées de l’autre. Des voix, des corps qui bougent et des arbres dans le vent. Leur vague balancement rythme les confessions, les secrets amoureux, les scènes de crise, les hurlements du fils révolté, les leçons des psychiatres, les sanglots d’une mère désespérée par le monde, son mari, sa progéniture, elle-même.