ARCHIVES INA




Salon du CAPC

L'Institut National de l'Audiovisuel est la première source d'archives audiovisuelle au monde. Il sauvegarde, numérise et communique les archives de la radio et de la télévision française, soit plus de 70 ans de programmes sonores et audiovisuels. Ces 3 millions d’heures conservées représentent une source exceptionnelle d’archives pour la production, la diffusion, l’édition, mais aussi la recherche et l’éducation.
www.ina.fr

L'Ina s'associe à l'exposition IAO en mettant à disposition un corpus d'archives exceptionelles des années 60 et 70 (émissions, reportages, réalisations du GRI/GRM du Service de la Recherche de l'ORTF...) reflétant l'intérêt des directeurs de chaînes de télévision d'alors pour l'expérimentation et la rencontre du grand public avec les aspects les plus innovants de la création.
L'Ina nous permet ainsi de découvrir la richesse de son fond en lien avec la scène musicale et artistique contribuant à l'expression du psychédélisme en France.

Un espace de consultation est ouvert au public afin d'accéder librement à près de 3 heures d'archives, avec des films de Jean-Christophe Averty, Philippe Garrel, Peter Földes, Piotr Kamler, Jean-Noel Roy, Jérôme Laperrousaz... et la participation de Daevid Allen et Gong, Soft Machine, Pierre Henry, Magma, Mandala, Dashiell Hedayat, Nico, Martial Raysse, The Living Theatre, Open Light, Tim Blake...


Images extraites du JT de 13H du 29/05/1970 © Ina : première gratuite du film "Amougies" de Jérôme Laperrousaz et Jean-Noël Roy dans quatre salles parisiennes. Le film fut rapidement retiré de la distribution par Pink Floyd pour des questions de droits musicaux. Il est resté invisible depuis. A gauche : Didier Malherbe de Gong.

Recherche / sélection des archives : Bertrand Grimault - association Monoquini / Chantal Delmont, Ina Pyrénées
Coordination : Martine Blaquière, Ina Pyrénées

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FILMS EN CONSULTATION



PORTRAIT ROBOT DU HIPPIE
Dim Dam Dom : émission du 8 octobre 1967
Produit par Daisy de Galard
Musique interprétée par Dead Sea Fruit
Réalisation : Peter Foldes
(8 min)
© Ina

Qu'est-ce qu'un hippie ? Vu par la lorgnette du petit écran en 1967, il s'agit d'une figure de mode réduite à reproduire des attitudes mécaniques, ce que sous-entend le titre de ce proto-clip ethnologique tourné en studio avec des "modèles".
Le hippie est ici le représentant d'une nouvelle espèce humaine, aux vêtements colorés et unisexe, dont les maquillages et tatouages sont fleuris. Non violence, droit à la paresse, règne du "Flower Power" :
le hippie vit en groupe, méprise l'argent, il aime les fleurs, la musique pop, l'orient et son voisin...
Loin de la contre-culture portée alors par le mouvement hippie, ce document parodique contribue à véhiculer l'image inoffensive d'une jeunesse insouciante et évaporée.
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SOFT MACHINE
Camera 3 : émission du 3 octobre 1967
Produit par Philippe Labro / Réalisation : Roger Benamou
(4 min 23)
© Ina

Le groupe Soft Machine (Kevin Ayers, Robert Wyatt, Mike Rattledge) interprète un titre en studio accompagné par le light show de Mark Boyle.
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HANDA ET LA SOPHISTICATION
Bouton rouge : Emission du 18 juin 1967
Réalisation : Philippe Garrel
(11 min)
© Ina

Philippe Garrel, fils du comédien Maurice Garrel, est un cinéaste précoce qui a réalisé son premier film à l'âge de 14 ans. Il n'a que 16 ans quand en 1967, il réalise six sujets courts pour l'ORTF, qu'il a exclu de sa filmographie : "Du côté de chez Donovan" (15 min), "Ronnie et les mots" (7 min), "Les Who enregistrent" (5 min), "Polnareff, Zouzou et les bonbons magiques" (14 min), "Les jeunes et l'argent" (9 min)
et "Handa et la sophistication" (11 min).
Ces sujets sont diffusés dans le cadre de Bouton Rouge, une émission produite par Michel Taittinger et Alain de Sédouy pour la 2ème chaîne. Cette émission mensuelle contribue une année durant (du 16 avril 1967 au 11 mai 1968) à introduire la culture rock à la télé, en propageant les modes de pensée, de comportement et de consommation américains.
Garrel rectifie à sa manière la représentation superficielle d'une jeunesse consumériste et insouciante, en vigueur alors sur le petit écran, en introduisant le souffle de la bohème contestataire.
"Handa et la sophistication" est le portrait d'une jeune femme, sorte de dandy féminin, modèle de l'héroïne de la célèbre bande dessinée de Nicolas Devil et Jean Rollin, "Saga de Xam". Handa se livre à un monologue hautain et sarcastique face à la caméra. Elle aime ce qui est décadent, compliqué, précieux, ne supporte pas la simplicité et déteste les gens qui regardent la télé...

Merci à Nicole Brenez et son article "1967 : Philippe Garrel, l'œuvre télévisuelle" , Trafic n° 68, Hiver 2008

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EVEIL
Film d'animation.
Réalisation : Peter Foldes
Musique originale de Luc Perini
Première télédiffusion : 9 octobre 1967
(23 min)
© Ina

"Eveil", c'est en quelque sorte l'histoire de l'humanité transposée à travers l'univers onirique de Peter Foldes.
Dans un monde absurde et sans forme, en continuelle mutation,se réveille une fille nue comme au premier jour. Entraînée dans une folle danse, elle est finalement absorbée par des ordinateurs et reproduite en milliers d'exemplaires vivants et identiques qui rencontrent la guerre, la cruauté, la mort, la brutalité, la vieillesse, l'amour physique, et la futilité.
Cette même femme nue recroquevillée sur elle-même, un petit astronaute en fait la conquête sous les applaudissements de la foule. Mais l'astronaute se métamorphose en un horrible rat polychrome
aux proportions gigantesques, puis en un monstre au corps composé de serpents et d'oiseaux.
La fièvre monte et quand le calme revient, une pomme d'un arbre tombe, et de la pomme sort un petit homme...
Dans ce film Peter Foldes laisse libre cours à son imagination débordante :
déluge d'images, où se mêlent dessins et vues réelles utilisant de multiples procédés d'animation - trucages électroniques, surimpressions, animation image par image, de dessins en perpétuelle métamorphose...
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PIERRE HENRY
Préparation du concert de Pierre Henry à l'Alhambra de Bordeaux
JT Aquitaine du 17 novembre 1967
(59 sec)
Dans le cadre de la troisième édition du festival Sigma à Bordeaux, en novembre 1967, Pierre Henry, un des fondateurs avec Pierre Schaeffer de la musique concrète, présente un dispositif original de diffusion sonore. Un ring a été placé au centre du parterre de l'Alhambra (fameuse salle de spectacle bordelaise qui accueillit entre autres le premier concert français de Pink Floyd en 1969; elle a été détruite à la fin des années 80). Pierre Henry et ses assistants y préparent un important matériel constitué de magnétophones à bandes et de consoles de mixage. Pendant la représentation, le public est installé sur des matelas disposés tout autour du ring, alors que les films expérimentaux du cinéaste suisse Thierry Vincens sont projetés sur le plafond de la salle.

Dans le montage original, le journaliste Jean-Pierre Mongin, au micro, qualifiait Bordeaux de "ville hippie" (sic).
L'hebdomadaire L'Express avait quant à lui titré "Bordeaux face au théâtre hippie".

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SIGMA III
JT Nuit : télédiffusion du 20 novembre 1967
The Living Theatre / Sylvano Bussoti / Pierre Henry
(2 min 48)
© Ina

"Au festival Sigma, véritable vivier pour la contre-culture naissante, des spectateurs choqués par Après la passion selon Sade, un "opéra" de Sylvano Bussoti que créent Cathy Berberian et le Living Theatre, montent sur scène. Le compositeur et ses interprètes sont giflés mais restent impavides. Des défenseurs de Bussoti s'interposent. Echauffourée. "No violence !", supplient Julian Beck et ses compagnons qui préfèrent affronter seuls leurs souffleteurs, pacifiquement. Assis dans la position du lotus, ils se laissent trainer un à un vers les coulisses... d'où ils reviennent au fur et à mesure, pour s'assoir de nouveau, muets, face au public qui les acclame. Les perturbateurs quittent finalement la salle sous les huées.
La représentation peut reprendre. Triomphale."
Jean-Pierre Bouyxou & Pierre Delannoy, in L'aventure hippie, Editions du lézard, 1995

Ce reportage est complété d'images du concert de Pierre Henry à l'Alhambra, accompagné par la projection de "Giraglia", film de Thierry Vincens (voir note précédente).

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PORTRAIT ELECTROMACHINCHOSE
Réalisation : Martial Raysse
Première télédiffusion : 1er janvier 1967
(8 min 48)
© Ina

Martial Raysse, peintre alors affilié aux Nouveaux Réalistes, a expérimenté ici à sa manière les multiples ressources offertes par la technique vidéo naissante : manipulation, déformation de l'image grâce aux trucages électroniques...
Il le commente ainsi : "L'auteur nous explique, à partir d'observations concrètes, sans jamais quitter une perspective distrayante, et tout en offrant le maximum au plaisir des yeux, l'évolution visuelle de sa mémoire à travers les siècles".
Le petit film fantaisiste qu'il a réalisé nous permet donc de faire connaissance, de façon singulière, avec Zouzou, jeune fille qui se dit sans mémoire mais se souvient néanmoins s'être beaucoup amusée...

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MARTIAL RAYSSE
AVANT GARDE : émission du 4 janvier 1968
Produit par André Harris et Alain de Sedouy
Réalisation : Jean-Louis Bertucelli
(Extrait 8 min 15)
© Ina

Martial Raysse, un des membres du groupe des Nouveaux Réalistes ayant alors émigré à New York , exprime avec causticité dans cet entretien sa vision industrielle de "l'art-étalon", du marché de l'art et des collectionneurs en France. Introduisant le néon et les couleurs fluorescentes, dans la peinture, il affirme qu'il faut utiliser des techniques modernes dans un monde moderne, jusque sur les écrans de télévision.
C'est ainsi qu'on le retrouve en compagnie de Zouzou, dirigeant le tournage vidéo de "Portrait Electromachinchose" dans les studios du Service de la recherche de l'ORTF.

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DAEVID ALLEN
Des goûts et des couleurs
Emission du 3 mars 1968
Réalisation : Jean-Christophe Averty
(1 min 30)
© Ina

Improvisation bruitiste de haut vol par le fondateur du groupe Gong, à la table-top guitar et aux instruments chirurgicaux, curieusement intitulée "Parodie du chanteur hippie" pour les fins de l'émission.
Il s'agit surtout d'un court moment de totale liberté musicale, qui explose les clichés mous et passifs liés au "gentil hippie".
Le mois de mai approche...
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GONG
Le petit dimanche illustré : émission du 21 avril 1968
Réalisation : Raoul Sangla et Jacques Ha Van
(7 min)
© Ina

Daevid Allen et la première formation de Gong en improvisation à la Vieille Grille, un club de jazz parisien,avec Marie Laforêt en invitée intersidérale.

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THE LIVING THEATRE
Provence Actualités du 25 juillet 1968
(1 min 45)
© Ina

Scandale au festival d'Avignon, où le Living Theatre tente de présenter sa nouvelle création "Paradise Now".

"Dans le bouillonnement de l'époque, le Living Theatre joue par son singulier charisme collectif, un rôle catalyseur. Fondée à New York en 1947 par Julian Beck (1925-1985), démiurge émacié, "habité", et sa femme Judith malina, frêle passionaria brune, la troupe, persecutée par la justice américaine, s'est exilée en Europe en 1966. Acteurs immenses, les 32 membres du Living forment une communauté itinérante, multiraciale et ouverte : "Nous voulons créer des pièces qui ne soient pas dictées par des acteurs ou des metteurs en scène individuels, mais qui émanent d'un organisme composé de nombreux individus et qui permettent à la puissance collective de se libérer en même temps que l'inspiration individuelle."
La structure de base est le happening : improvisation collective, participation provoquée des spectateurs, jeu expressionniste, goût du "grotesque".
"Le théâtre révolutionnaire de la présente décennie ne s'occupe pas seulement de changer les formes théâtrales, déclare Beck. Il s'occupe de dévérouiller, de débloquer l'instinctivité que dix mille ans de civilisation ont refoulée." (...)

En mai 1968, on a beaucoup vu les gens du Living à la Sorbonne et à Censier, sur les barricades et à l'Odéon. Puis en juillet, ils ont participé au festival d'Avignon. Ils devaient notamment y jouer une nouvelle pièce, Paradise Now.
"Ce qui se passera sur scène dépendra directement de la vie quotidienne de chacun au sein de notre communauté, de la micro-société que nous constituons", avait prévenu Beck. Avant même le début du festival, un membre de la troupe a été condamné à 2 mois avec sursis pour "attentat à l'ordre public". Le Méridional a parlé d' "énergumènes en haillons et aux cheveux longs qui déambulent dans les rues de la cité des Papes", en précisant que"les Avignonais sont choqués par le comportement, habillé ou déshabillé, de cette faune." (...) Quand Paradise Now a enfin été représenté, scandale énorme. (...) Epilogue : sur ordre du maire qui l'avait invité, le Living a été expulsé de la ville par la gendarmerie."

Jean-Pierre Bouyxou & Pierre Delannoy, in L'aventure hippie, Editions du lézard, 1995

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PIERRE BAROUH, BRIGITTE FONTAINE & ARESKI
Samedi et compagnie : émission du 23 mai 1970
Réalisation : Agnès Delarive
Production : Alain Bercoff et Jean Wiener
(3 min 50)
© Ina

Judith Wiener s'entretient avec Pierre Barouh, producteur et fondateur du label Saravah.
Brigitte Fontaine & Areski interprètent "L'été l'été" en play-back, un titre de l'album Comme à la radio qu'ils ont enregistré avec The Art Ensemble of Chicago (Le groupe est absent du plateau).

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AMOUGIES
Journal télévisé de 13H du 29 mai 1970
(1 min 35)
Présentation gratuite du film AMOUGIES-MUSIC POWER de Jérôme Laperrousaz et Jean-Noël Roy
dans quatre salles parisiennes.

Ce film mythique, couvrant le premier festival pop français (déplacé finalement dans le village d'Amougies, à la frontière Franco-Belge) a connu une distribution éphémère, ayant été retiré du circuit par Pink Floyd pour des questions de droits musicaux. Voici, par le biais d'un reportage, de rares images d'un film à jamais invisible où apparaissent Soft Machine et Didier Malherbe de Gong.

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MAGMA
Comme il vous plaira : émission du 29 juin 1970
Titre collection : Discorama
Produit et présenté par Denise Glazer
(12 min 28)
© Ina

Denise Glazer interviewe le groupe MAGMA . Le chanteur et batteur Christian VANDER expose la philosophie du groupe : "On n'aime pas la musique pop, la musique lénifiante des hippies, musique de consommation. On voudrait faire une musique violente pour réveiller les consciences. On voudrait changer la musique. On va décoller vers Kobaïa...". Le groupe interprète "Stoah".

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LABYRINTHE
Film d'animation de Piotr Kamler
sur une musique originale de Bernard Parmegiani
Première télédiffusion : 21 décembre 1970
(11 min 49)
© Ina

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OPEN LIGHT
Journal télévisé de 20H du 26 janvier 1971
(54 sec)
Open Light est un des premiers groupes à réaliser des light shows en France.
On leur doit la mise en lumière des concerts durant le festival ((( ))) inaugurant l'exposition IAO en novembre dernier. Ce court document didactique évoque le light show qu'Open Light a présenté au Musée d'art moderne de Paris dans le cadre de la "section animation recherche confrontation" le 27 janvier 1970, avec la collaboration de Gong et d'Ame Son.

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MANDALA
POP 2 : émission du 16 octobre 1971
Produit par Maurice Dumay
Réalisation : Michel Hermant et Michel Fresnel
(6 min 15)
© Ina

Le groupe Mandala est avec Open Light un des groupes de light show les plus actifs en France. Multi-projections et effets de lumière à l'appui, ce collectif d'artistes évoque ses prémisses et sa propre philosophie du light show, ainsi qu'un spectacle à venir en collaboration avec Soft Machine : "L'histoire de l'Oeuf".
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NICO
POP 2 : émission du 22 janvier 1972
Réalisation : Pierre Desfons
(5 min 39)
© Ina

Nico interprète "Janitors of Lunacy" à l'harmonium. Ce titre accompagne "La cicatrice intérieure", le film qu'elle vient de tourner avec Philippe Garrel.
Dans l'entretien qu'elle accorde en français à Patrice Blanc Francard, la chanteuse évoque également sa rencontre avec Lou Reed, John Cale, Andy Warhol et sa participation au Velvet Underground.

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DASHIELL HEDAYAT
Discorama : émission du 30 janvier 1972
(5 min 36)
© Ina

Dashiell Hedayat, alias l'écrivain Jack-Alain Léger, après un premier disque sous le nom de Melmoth, a enregistré le mythique album "Obsolete"en collaboration avec Gong, incluant une bande magnétique de cut up dérobée à William S.Burroughs.
Il s'entretient avec Denise Glazer et interprète dans ce rare (sinon unique) clip franco-psychédélique une version de "Chrysler Rose" rebaptisée "Mystère".
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CONTINENTAL CIRCUS
de Jérôme Laperrousaz
Pour le cinéma
Emission du 12 mars 1972
(3 min 46)

Jérôme Laperrousaz est l'auteur de films mythiques, aujourd'hui perdus ou invisibles : Daevid Allen sur les barricades de Mai 68, de nombreux documents sur Gong, "Amougies-Music Power" sur le festival du même nom... Il s'entretient ici sur son film "Continental Circus", consacré au coureur moto indépendant Jack Findley et dont la célèbre musique est signée Gong.
Le film a reçu le prix Jean Vigo en 1972.
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CATHERINE RIBEIRO + ALPES
POP 2 : émission du 3 avril 1972
Réalisation : Pierre Desfons
Production : Maurice Dumay et Claude Ventura
(9 min 16)
© Ina

Patrice Blanc-Francard s'entretient avec Catherine Ribeiro et le groupe Alpes à la campagne. Ils interprètent "Ame debout" en plein air, dans la cour de leur ferme.
Entretien avec Patrice Moullet, guitariste du groupe qui fabrique ses propres instruments, tel le Cosmophone.
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GONG
Rockenstock : émission du 18 septembre 1973
Réalisation : Gilles Daude
Production : Pierre Lattes
(24 min 50)
© Ina

Le groupe Gong s'est installé un temps dans une maison de campagne, à Sens, lieu de vie et de création permanente. Daevid Allen et Didier Malherbe y sont interviewés, ainsi que des voisins âgés qui disent apprécier la proximité de la communauté bigarée.
Le groupe, en grande forme, interprète deux morceaux : "I Never Glid Before" et "Witch Song : I am your Pussy".
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BRIGITTE FONTAINE & ARESKI
"Le temps déborde ou la Closerie des Lilas"
Ce que Paris chante : émission du 15 novembre 1973
Réalisation : Bernard Rothstein
Production : Michel Davaud et Bernard Rothstein
(6 min 30)
Brigitte Fontaine et Areski improvisent un chant sur un quai de gare puis dans une cabine de locomotive.
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PIERRE HENRY
Date de diffusion : 14 décembre 1977
Produit par FR3 Lille.
Réalisateur : Philippe Masson
(13 min 06)
© Ina

Dans le cadre de l'hommage que lui rend un mois et demi durant le festival de Lille en 1977, avec la participation de l'actrice et écrivain Anne Wiazemsky, Pierre Henry met en place "Métamorphoses" à Notre Dame de la Treille, une pièce complexe de "musique corticale" dans laquelle les ondes cérébrales du compositeur fournissent la matière sonore, en interaction avec des projections laser.
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TIM BLAKE
Fenêtre sur la musique moderne : émission du 20 avril 1979
Réalisation : Jean-Noel Roy
(26 min 25)
© Ina

Tim Blake interprète "Generator", "Light house" et "New Jerusalem ".
Ne parvenant pas a s'intégrer à la société, il explique qu'il s'est réfugié dans la musique et a pris ce qu'il y avait de meilleur dans cette société : l'électronique. Présentation de ses synthétiseurs. Tim Blake parle de l'influence des musiciens qu'il a connu dans le groupe Gong et de ses inspirations.
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